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Everest 3 passes, Khumbu Himal

Randonnée

nepal

Publié le |

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Malgré une météo peu favorable, l’Everest 3 passes trek au cœur du parc national de l’Everest tient toutes ses promesses. La vallée du Khumbu, frontière avec le Tibet, mène progressivement au pied de la chaîne du Sagarmatha, au départ de l’ascension du plus haut sommet de la planète. Sur des sentiers entre 4500m et 5500m d’altitude, on découvre des monstres de pierre et de neige qui dominent des vallées immenses où rugissent les eaux des rivières himalayennes : Ama Dablam, Lhotse, Pumo Ri, Cho Oyu, Cholatse. De belles rencontres avec la culture bouddhiste népalaise. 3 semaines épiques de trek inoubliable en pays Sherpa. Présentation générale du trip avant de détailler chacune des étapes dans de prochains posts.

Un Yak passe à Gokyo

Fiche technique

Type ✦ Trek itinérant

Lieu ✦ Haut Khumbu

Région ✦ Everest National Park

Pays ✦ Nepal

Longueur ✦ 245 kms

Dénivelé ✦ 13 200m

Altitude max ✦ 5645m

Difficulté ✦ D

Durée ✦ 3 semaines

Intérêt ✦ ★★★

Accès au site

Depuis Kathmandu, il y a principalement 2 olutions:

Descriptif de l'itinéraire

Parcours

Présentation générale


La boucle totale au départ de Phaplu avec aller-retour au camp de base de l’Everest, à Kala Patthar et au 4ème lac de Gokyo fait environ 250 kms pour un dénivelé total de plus de 13 000m. Cet itinéraire peut se faire entre 15 et 20 jours selon les étapes retenues.


L’accès au vrai point de départ de la boucle, Namche, capitake du pays Sherpa, dure 1 ou 2 jours depuis Lukla, 3 ou 4 jours depuis Phaplu. Les 3 passes (La en népalais) à franchir sont: Kogma La, 5460m (entre Khunjung et Lobuche), Cho La , 5420m (entre Dzongla et Gokyo) et Renjo La , 5360m (entre Gokyo et Marulung). Le point le plus haut du trek est à Kala Patthar, au pied du Pumo Ri et face à l’Everest, à 5645m.


Quelles sont les difficultés ?


Peu de difficulté pour l’orientation, les sentiers étant larges, presque tout le temps aménagés et assez évidents car reliant un village à un autre. Le dénivelé à réaliser n’est pas une grosse difficulté non plus, excepté dans la partie basse pour accéder à Namche depuis Phaplu où l’itinéraire monte et descend sur parfois plus de 1000m. La durée du trek est à prendre en considération, l’enchainement des efforts rendant indispensable de prévoir des jours de repos qui serviront également pour l’acclimatation.


Une difficulté à ne pas sous-estimer : l’altitude

Le mal des montagnes sévit à coup sûr, à priori une fois au dessus de 3000m, 3500m, 4000m ou plus selon les personnes. Migraine pour débuter, état second léger à perte de lucidité ou hallucinations, vomissements et plus grave oedème cérébral ou pulmonaire dans des cas extrêmes.. Bon, on en arrive pas là mais l’idée c’est que, peu habitués à crapahuter à 5000m, il y a quelques trucs à savoir et à respecter pour éviter ces désagréments.


L’acclimatation est primordiale, c’est à dire ne pas monter trop vite, bien s’hydrater et passer du temps à 3000m, 3500m, 4000m pour permettre au corps de s’adapter. Des jours de repos sont nécessaires pour ça, même si on est pas fatigués. L’idéal est peut-être aussi de passer une semaine à plus de 3000m avant de démarrer.


Le mal des montagne est capricieux et se déclenche ou reflue selon pas mal de facteurs personnels, état de forme, hydratation suffisante ou pas, froid, ascension ou descente… Ce qui est sûr c’est que si les symptômes plus graves apparaissent (hallu, vomissement…), le plus sûr est de redescendre en urgence à des altitudes plus basses pour laisser passer. Pour les symptômes plus légers (migraine), bien s’hydrater, se couvrir et éventuellement prendre un ibuprofène. Les médocs type Diamox ou Diamozide sont à éviter tant que possible, probablement pris par des gens pressés..


En dehors de ça, même sans mal des montagnes, l’altitude pose un réel problème d’oxygénation et il peut être intéressant, à l’approche ou au-delà de 5000m de tester d’autres formes d’effort pour progresser : au lieu de monter lentement et en continue, essayer une forme intermittente du type 30 pas suivis de 30 secondes de pause pour se réoxygéner. C’est ce que font les sherpas, probablement de manière justifiée !


Quand faire le trek ?


C’est le beau temps versus le monde ! La meilleure période est probablement avant ou après la mousson, en dehors de l’hiver, soit d’avril /mai et mi-septembre à mi-novembre. C’est là où le temps est plus sec, le ciel plus clair et dégagé mais également les périodes de fortes affluences. Et sur un trek aussi parcouru, surtout l’accès au camp de base de l’Everest, il y a vraiment du monde : on peut trouver des centaines de personnes sur le même bout de chemin, faire la queue pour accéder à un sommet ou une passe.


En période de mousson, les pluies et le temps couverts rendent les conditions d’accès et les sentiers difficiles. Et bien sûr, les vues sont bouchées. En hiver, le temps est bien clair mais le froid et la neige sont là, avec d’autres dificultés à gérer ou certaines passes impraticable sans matériel.


On a fait le choix de s’y rendre sur les 3 dernières semaines de septembre. Le temps n’a pas été vraiment au rendez-vous, la mousson étant décalée cette année. En revanche l’affluence est restée raisonnable, excepté en fin de trek ou des hordes de randonneurs s’élançaient vers les hauteurs, guest houses bondées, queues sur les ponts népalais…


Combien ça coute ?


Le vol Kathmandu-Lukla vaut actuellement environ 500 USD aller-retour. L’option 4×4 est bien moins chère mais à proiri le bus met le même temps pour un prix plus bas encore (à tester ?).


Il y a également les permis de trek, entrée dans le parc national de l’Everest ou encore l’accès la vallée du Khumbu à payer. Difficile de dire combien car ça change d’une année sur l’autre, certaines taxes apparaissant ou disparaissant, mais disons approximativement autour de 40 à 50€ en tout.


Ensuite, l’idée c’est que plus on monte dans la vallée, plus on s’approche du camp de base, plus les prix des guest houses s’envolent : prix des repas, des douches (quand il y en a), des recharges batteries ou smartphone, de la wifi multiplié par 2 puis par 3. Actuellement, cela peut monter jusqu’à 10 à 15 USD un repas, 6 ou 7 USD une douche ou une recharge de batterie..


Prévoir donc des espèces en conséquence ou se passer de douche (ou douche froide ?), de wifi et avoir un petit panneau solaire pour recharger ses batteries, en espérant du soleil ! Attention au accès wifi vendu en cours de chemin: certains ne fonction que sur une vallée, d’autres sont vendus pour fonctionner sur tout le parcours (Everest Link) mais en réalité ça ne fonctionne pas partout et de loin..


Guide ou pas guide ?


L’itinéraire et la présence sur tout le trajet de villages et de guest-houses ne rend pas la présence d’un guide vraiment nécessaire. On peut aisément s’en passer sans prendre de risque ni se mettre en difficulté.


Avoir un guide peut cependant présenter des avantages : apport d’infos sur les traditions, les montagnes, la culture et la religion, facilitation des accès aux monastères, échange possible avec les villageois, gain de temps pour l’obtention des permis ou ticket d’entrée dans les parcs, facilitation des demandes dans les guest-houses…


À savoir également que les prix négociés par les guides sont moindres etque donc seuls on paiera plus cher. Et probablement qu’en cas d’accident ou de difficulté, la présence d’un guide pourra faciliter la prise en charge et l’évacuation.


Cette fois-ci nous avions un guide avec nous et le coût de notre trek a été de 50 USD par jour sur 21 jours, tout compris : transport, hébergement, restauration et permis. Nous avons dû seulement payé nos extras, douches, recharges et wifi.


Les étapes


Voici le découpage de notre boucle. D’autres options sont possibles mais cela donne une idée. Pour plus de détails dans chacune des étapes, voir les posts correspondants par partie.


Partie 1 : Route du Khumbu

Jour 1 : Phaplu 2480m – Taksindu 2930m

Jour 2 : Taksindu – Bupsa 2360m

Jour 3 : Bupsa – Cheplung 2680m

Jour 4 : Cheplung – Namche 3440m

Jour 5 : Repos et acclimatation Namche


Partie 2 : Everest Base Camp

Jour 6 : Namche – Tengboche 3860m

Jour 7 : Tengboche – Dingboche 4410m

Jour 8 : Dingboche – Chukhung 4660m

Jour 9 : Chukung – Lobuche 4940m (Kongma La 5460m)

Jour 10 : Lobuche – Gorak Shep 5165m (EBC 5360m)


Partie 3 : Kala Patthar & Gokyo

Jour 11 : Gorak Shep – Dzongla 4830m (Kala Patthar 5645m)

Jour 12 : Dzongla – Gokyo, 4750m (Cho La, 5420m)

Jour 13 : Repos à Gokyo (4ème lac 4900m)

jour 14 : Gokyo – Thame 3750m (Renjo La, 5360m)

Jour 15 : Thame – Namche 3440m


Partie 4 : Back to Kathmandu

Jour 16 : Namche – Lukla 2860m

Jour 17 : Lukla – Bupsa 2360m

Jour 18 : Bupsa – Taksindu 2930m

Jour 19 : Taksindu – Phaplu 2480m

Jour 20 : Phaplu Kathmandu (4×4)

Carte & topo

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