Pic du Balaïtous, Arrens-Marsous

Approche 1h45 à 2h

Pour rejoindre le refuge de Larribet. Monter en forêt et sortir vite pour longer le Gave d’Azun en rive droite, le lac de Suyen jusqu’à traverser le torrent et bifurquer vers l’Ouest pour monter en forêt et accéder à une petite vallée supérieure qui va suivre le ruisseau de Larribet. On découvre petit à petit à petit le fond de vallée et les sommets rocheux au dessus. Après le replat, le sentier monte plus raide par palier pour passer cascades et petites barres de granit. Au dessus, sur une cuvette ouverte cette fois sur le cirque du Balaïtous, le sentier rejoint le joli refuge gardé de Larribet à 2072m. Pause café avant d’attaquer le plat du jour.

Parcours 6h à 6h30

L’itinéraire, sans être balisé, est bien marqué et assez logique, excepté pour passer par la Brèche des Ciseaux dans un pierrier et éviter le passage traditionnel par le Col Noir, plus à l’Est, maintenant déconseillé car dangereux. En été, sans présence de névé, aucun matériel n’est requis pour gravir le sommet par la grande diagonale, Il y a quelques passages bien exposés et il faut poser les mains par endroit pour grimper ou traverser mais sans grande difficulté (III/III+). Beaucoup de pierres sur le parcours: pierriers, chaos, dalles, sentier rocailleux. Compter 3h30 à 4h de montée et 2h30 à 3h de descente.

Partie 1 : jusqu’à la Brèche des Ciseaux (1h30 à 2h)

Monter au dessus du refuge pour assez vite plonger en contre-haut le lac de Batcrabère inférieur puis supérieur. Continuer de s’enfoncer jusqu’aux derniers petits lacs de Micoulaou. Là on voit le Balaïtous et sa face Nord noire et accidentée où se trouve la grande diagonale, non visible à distance.Face à la Penya de Barana, monter raide dans le grand pierrier en suivant l’un des sentiers cairnés pour rejoindre le plus à l’Ouest possible l’étroite Brèche des Ciseaux (on ne verra la forme des ciseaux qu’au retour coté Sud). Sur la Brèche, ça bascule coté espagnol.

Partie 2 : jusqu’à la Grande Diagonale (45′ à 1h)

Descendre le sentier abrupte coté espagnol pour traverser ensuite vers l’Est sans trop perdre d’altitude et remonter dans un nouveau pierrier raide pour rejoindre l’abri Michaud, sous un énorme bloc rocheux. De là monter dans un couloir longé d’une paroi pour sortir plus haut sur une pente mi herbe mi rocaille. En haut, on est au départ de la grande diagonale que l’on voit alors traverser la face Nord sous le sommet.

Partie 3 : jusqu’au sommet (45′ à 1h)

La Grande diagonale est un itinéraire exposés, par endroit très exposé, ou on pose les main pour grimper sans difficulté. Presque au bout de cette vire ascendante, au niveau d’une trainée de roche noire caractéristique et avant de passer l’arête qui ferait contourner le pic au niveau de la Brèche des Isards, monter plein Sud en escaladant (III max) et trouver au dessus le chemin en grimpant juste sous sommet une dernière petite cheminée inclinée. Panorama superbe sur les Pyrénées coté français et espagnol.

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Sentier d’approche en sens inverse, assez long finalement après les efforts consentis dans la journée, la distance et le dénivelé parcourus !