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Le ski de rando est vieux comme le monde ! La trace des premiers skis remonte à 4000 ans environ, quelque part entre la Scandinavie et la Sibérie. L’homme peut alors chasser son gibier ou ses ennemis même pendant les longs mois d’hiver.
Plus tard, après le 16ème siècle le ski fait partie des « armes » stratégiques militaires de l’époque en Europe du Nord. Puis la traversée à skis du Groënland par l’explorateur Norvégien Fridtjof Nansen en 1888 donne à cette pratique une autre dimension. Ça suit en France à la fin du 19ème siècle. Au début du 20ème siècle et jusqu’à la 1ère guerre mondiale, les traversées de massifs à ski se multiplient.
Puis le ski de randonnée se perd un peu à la faveur du développement du ski de descente et plus tard, après la seconde guerre mondiale, l’avènement des stations et des remontées mécaniques. Puis le ski de randonnée va renaitre sous différentes formes pour aujourd’hui se développer de plus en plus, dans un contexte de réchauffement climatique, de retour à la nature et d’écologie.
Pour en savoir plus sur l’histoire du ski de randonnée :
Le matériel à beaucoup évolué ces dernières années et les skis actuels allient légèreté et performance à la montée et à la descente. Chaussures et fixations aussi ont gagné en simplicité et en poids pour faciliter l’effort d’ascension. Prévoir aussi une paire de couteaux, obligatoire pour des pentes raides et/ou gelées.
Selon les conditions de neige et le profil de l’itinéraire, du matériel d’alpinisme pourra se révéler indispensable : une paire de crampon, un piolet et éventuellement une corde de sécurité.
Indispensable est également le matériel de sécurité : un Détecteur de Victimes d’Avalanche ou DVA, une pelle et une sonde. Un casque est recommandé, particulièrement pour ceux qui s’engagent dans des itinéraires plus engagés.
Ajoutons une paire de bâtons et une tenue adaptée aux conditions de sortie : gants, protection solaire, vêtements chauds et respirants.
Pour en savoir plus sur les techniques et le matériel en ski de randonnée.
Parmi les différents systèmes de cotations existants, le système retenu ici est Toponeige de Volodia Shahshahani, système également utilisé sur Ski Tour.
Ce système comporte 3 échelles de cotations : une cotation de montée, une cotation de descente et une cotation d’exposition.
Ces informations sont extraites du site SkiTour.
Selon les cotations classiques d’alpinisme :
R : randonnée (ski 1 à 2.3), crampons ou piolet non nécessaires
F : alpinisme facile (ski 2.1 à 3.3)
PD : alpinisme peu difficile (ski 3.3 à 4.3)
AD : alpinisme assez difficile (ski 5.1 à 5.3)
D : alpinisme difficile (ski 5.3 et +)
Cette cotation 5 degrés, les 4 premiers sont subdivisés en trois niveaux et le cinquième est ouvert vers le haut.
Ski 1 : niveau initiation. Pas de pentes supérieures à 30°. Les passages assez larges, dénivelé inférieur à 800m, exposition peu importante.
Ski 2 : pas de difficultés techniques particulières, pente à 35° maximum, dénivelé et exposition plus importants.
Ski 3 : début du ski-alpinisme. Passages techniques et pentes longues à 35°, courts passages à 40°/45°, forêts denses, chemins forestiers raides.
Ski 4 : ski de couloir ou de pente raide 40° /45° très longue (plus de 200 m), forêts très denses
Ski 5 : pente à partir de 45°/50° très longue (plus de 300 m), plus de 50° sur 100 m.
Cette cotation comprend 4 degrés.
E1 : l’exposition est celle de la pente elle-même, pas d’obstacle majeur.
E2 : barre rocheuse dans l’axe de la pente ou couloir légèrement tournant.
E3 : en cas de chute, saut de falaises importantes ou couloir tortueux avec risque de percussion. Mort probable.
E4 : paroi très haute, rebonds multiples, percussions garanties. Mort certaine.
Pour en savoir plus, voir la cotation officielle détaillée sur le site Volopress :